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Histoire

Avant la conquête de la Colombie

Les occupants du territoire savaient exploiter l’or ...

Vers la fin du siècle

Il faudra attendre 1960 pour assister à l’émergence des maquis ...

La venue du nouveau Président

Celui-ci fait de la sécurité des populations son fer de lance ...

Histoire

Nous vous racontons l’histoire de la Colombie

La Colombie est un Pays dont l’histoire est marquée par une multitude d’évènements très importants. En effet, ce pays a connu de nombreux tumultes aussi bien avant qu’après sa conquête. Tout cela s’est calmé aujourd’hui. C’est d’ailleurs ce qui fait de cette contrée une destination qui voit son tourisme se développer. Que faut-il savoir sur l’histoire de la Colombie ?

 

 

Avant la conquête de la Colombie

Avant la conquête du territoire colombien, les terres de l’actuelle Colombie étaient occupées par les chasseurs nomades et agriculteurs semi-nomades. Ceux-ci étaient constitués par les membres du peuple andin. Les occupants du territoire savaient exploiter l’or, l’émeraude et le sel. Pour survivre, il n’avait pas d’autre choix que de cultiver de la pomme de terre et du maïs.

 

Cependant, les Tayrona de la côte Caraïbe furent les premiers à établir le contact avec les Espagnols. Cela se fit au 16e siècle. Il faut attendre 1525 pour que Santa Marta soit fondée. Quelques années après, c’est le tour de Carthagène des Indes. Plus tard, le conquistador Gonzalo Jiménez de Quesada parcourra le Rio Magdalena en direction du Sud. Les nouvelles terres découvertes lui permettent de fonder Santa Fe de Bogota en 1538. C’est au même moment qu’il met en place la capitainerie générale de nouvelles grenades qui dépendra d’abord de la royauté du Pérou. Il faut rappeler que la nouvelle grenade représentait à l’époque les pays actuels que sont :

  • La Colombie
  • Panama
  • Le Venezuela
  • L’Équateur

Par conséquent, la nouvelle grenade était sous la direction de la vice-royauté jusqu’en 1717. Elle avait pour capitale SantaFe de Bogota.

 

Dans le même temps, les indiens meurent d’exploitation car ces derniers subissent de mauvais traitements. Un grand nombre est tombé malade et souffrait principalement de la :

  • La variole ;
  • Le typhus ;
  • La grippe ;
  • La diphtérie ;
  • La rougeole ;

Il s’agit là d’autant de fléaux ayant participés à l’effondrement démographique de la main-d’œuvre. Pour combler ce manque, les Espagnols firent venir des esclaves noirs.

 

Les recherches que nous avons menées nous ont permis de comprendre que le premier Parlement de l’époque fut établi à Bogota en 1810. Trois années plus tard, l’indépendance est proclamée. En 1819, La République de grande Colombie ou encore la vice-royauté de Nouvelle Grenade était mise sur pied.

 

Le territoire était donc dirigé par Simon Bolivar et Francisco Paula Santander. Ils sont respectivement les créateurs des 2 parties qui dominent la vie politique colombienne aujourd’hui. Le premier est à l’origine du parti conservateur et le 2d a initié le partit libéral. Il faut attendre 1830 pour que l’Equateur et le Venezuela se détachent de la République. Pendant ce temps, de nombreuses luttes furent menées pour abolir l’esclavage.

 

Vers la fin du siècle

Vers la fin du siècle, la guerre des 1000 jours qui opposait conservateurs et libéraux fait des centaines de milliers de morts colombiens. Il faudra attendre 1903 pour que les indépendantistes panaméens fassent sécession. Ceux-ci étaient soutenus par des États-Unis qui avaient pour objectif d’obtenir le contrôle du percement du canal de Panama.

 

4 décennies plus tard, il y eut l’assassinat du libéral Jorge Eliecer Gaëtan. Cela a eu pour conséquence le déclenchement de la violencia, une guerre civile ayant occasionné 300.000 victimes en l’espace de 5 années. Après cela, les nombreuses milices qui apparaissent connaissent une longue postérité. Ces dernières jouent le rôle de relais d’idées politiques aussi bien à la gauche comme à la droite.

 

Cela ébranla drastiquement et durablement l’institution républicaine. Entre 1958 et 1978, le Front national provoque l’alternance des libéraux et conservateurs au pouvoir. Cela a eu pour effet de stabiliser et de verrouiller la vie politique de l’époque. Cependant, comme si cela ne suffisait pas, le parti de gauche se radicalise et adopte le courant de pensée du communisme révolutionnaire. À l’époque, le gouvernement apportait son soutien au regroupement paramilitaire de l’extrême droite.

 

Il faudra attendre 1960 pour assister à l’émergence des maquis. Il en a résulté :

  • Les FARC (Fuerzas armadas revolucionarias de Colombia, prosoviétiques),

 

  • L’ELN (Ejercito de liberacion nacional, castriste)

 

  • L’EPL (Ejercito popular de liberacion, maoïste)

 

À l’époque, certaines actions importantes avaient été réalisées en plein Bogota dès le début des années 80. Cela a engendré le raidissement de l’état et la remise en marche des mouvements révolutionnaires ruraux.

 

De nombreux facteurs ont fait de la Colombie une contrée importante dans le trafic international des stupéfiants. À titre d’exemple, les cartels qui s’étaient établis à Medellín et à Cali tiennent tête à l’état et sapent son autorité. De plus, les guérilleros adoptent le mode de fonctionnement du narco terrorisme. Ils occasionnèrent des prises d’otages et vendirent de la coca.

 

Par conséquent, l’argent provenant de la vente de la drogue jaillissait de partout et permettait aux narcotrafiquants de financer toutes sortes de projets. Cela a plongé la nation entière dans une impasse sans précédent.

 

La venue du nouveau Président

Le président Virgilio Barco procède donc au lancement d’une constituante qui provoque l’adoption d’une nouvelle constitution progressiste et moderne. Cela a eu pour effet de relancer le jeu politique du pays. Les FARC et L’ELN intensifièrent leur action militaire.

 

Ce qui a pour effet d’engendrer une nouvelle fois des raidissements du gouvernement. En 1995, les paramilitaires de droite et les FARC s’affrontent. Cette bataille causa plus de 20.000 morts. Après cela, Bill Clinton s’investit en Colombie afin de lutter contre le terrorisme et la drogue. Son administration instaure des programmes sociaux.

 

Dès qu’il prend les commandes en 2002, Alvaro Uribe adopte une politique de lutte contre les guérillas marxistes. Celui-ci fait de la sécurité des populations son fer de lance. Il déploie également un programme de sécurité démocratique en procédant au renforcement des effectifs des forces armées et de la police. Il faut dire que les méthodes adoptées par ce dernier étaient tout à fait radicales et ont même fait l’objet de critiques. Cependant, cela a permis d’atteindre les résultats escomptés.

 

Au bout de 8 ans, la Colombie est redevenue un pays dont les principales villes et les zones rurales sont sûres. Le successeur d’Alvaro Uribe poursuivit en 2010 le travail entamé par son prédécesseur. En effet, ce dernier adopta également une politique très stricte contre les farcs. Pour les adoucir, il n’hésita pas à proposer un dialogue pour la paix.

 

Les conversations se déroulèrent convenablement. La Colombie n’avait jamais été si proche de trouver un terrain d’entente définitif avec cette force révolutionnaire importante. Bien que le pays soit encore en proie à des violences internes et à des manquements dans l’observation des droits de l’homme, la guérilla a drastiquement baissé dans de nombreuses zones importantes de la contrée. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est tout à fait possible aux natifs et aux autochtones de pouvoir voyager dans les 3 écosystèmes majeurs de la Colombie.

 

Pour faire simple, c’est le dialogue pour la paix ayant été engagé qui fait de la Colombie un pays sûr pour le tourisme. C’est cela qui vous permet de parcourir l’Amazonie, les Caraïbes et les Andes en toute sécurité.

Avant la conquête de la Colombie
Vers la fin du siècle
La venue du nouveau Président
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